mercredi 26 février 2014

Comment réussir une embauche



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Un grand nombre d’articles traite d’un sujet très important pour une entreprise : comment réussir un recrutement ? comment trouver la perle rare ? etc.. Mais très souvent, pour ne pas dire systématiquement, ces articles s’arrêtent à l’embauche de la personne. Cela peut donc laisser à penser que ce qui est important c’est le processus de recrutement et pas la suite …

Or en réalité, c’est au moment de la signature du contrat que tout commence et que ce n’est qu’à l’arrivée du nouveau salarié dans l’entreprise qu’on va savoir si oui ou non l’embauche sera réussie.

Alors, comment réussir une embauche ?



Savoir ce qu’on veut

Il semble évident que si on a lancé un recrutement c’est après avoir défini un cahier des charges précis qui décrit ce qu’on attend des candidats sur les plans du savoir-faire, du savoir-être, etc..

Pourtant, n’en déplaise à certains hommes politiques, une entreprise va lancer un recrutement non pas parce qu’elle va pouvoir bénéficier de baisses de charges, mais bien parce qu’elle a des marchés à honorer ou des secteurs d’activité à développer.

Ainsi, la décision de recruter une personne ne se fera qu’une fois qu’on aura défini la raison pour laquelle une fonction, des tâches ou des missions devront être exécutées et qu’on aura acquis la conviction que personne en interne ne fera l’affaire.

Impliquer les salariés concernés

On peut bien entendu diriger son entreprise de manière autocratique et décider de tout, tout seul. Mais cela ne marche jamais très longtemps …

En revanche, le fait d’impliquer les personnes concernées par l’embauche va permettre non seulement de bien définir les besoins réels de l’entreprise, mais également de construire un profil idéal et enfin de les préparer à la venue d’un nouveau collègue.

Préparer l’arrivée

Tout est là. L’arrivée d’une nouvelle personne dans une entreprise est un changement important pour son personnel : il va falloir désormais composer avec une nouvelle personne qui n’a pas la culture (d’aucuns diraient le passif …) de l’entreprise.

Il peut y avoir des remises en cause de certains fonctionnements internes et si aucune communication n’est faite en amont, il y a de fortes chances pour que la greffe ne prenne pas, ou en tout cas prenne mais au bout d’un tel temps que le bénéfice à court terme de l’embauche soit annihilé.

Tout cela se prépare et il faut expliquer à l’ensemble des personnes concernées pourquoi on fait venir quelqu’un, pourquoi on a choisi tel profil, etc.. Et lorsque je parle d’expliquer, cela signifie expliquer les choses directement avec chacun (ce qui est parfaitement possible dans une PME), pas placarder une note de service …

Les premiers pas

Dans ces conditions, les premiers pas du nouvel arrivant dans l’entreprise seront une véritable formalité où chacun pourra désormais mettre un visage sur un nom ou une fonction. Il n’y a pas de surprise et la nouvelle recrue se sentira vraiment accueillie, c’est-à-dire qu’elle sentira qu’elle est attendue.

A l’inverse, si personne n’est au courant du recrutement qui a été lancé et que le chef d‘entreprise fait le tour de ses locaux avec le nouveau ou la nouvelle, non seulement il sera obligé de répéter à chaque salarié qui est la personne, pourquoi elle est là, etc. mais en plus il y aura un profond malaise car personne ne s’attendant à voir arriver cette personne, cela se ressentira facilement lors de la présentation.



Ainsi, le processus de recrutement d’un nouveau salarié ne doit pas concerner que le dirigeant de l’entreprise mais bien tout le monde. Non seulement cela permettra de définir de manière plus précise le profil de la personne recherchée, mais cela permettra ensuite à la nouvelle recrue d’être vraiment accueillie car chacun dans l’entreprise aura bien compris la nécessité du recrutement. Et ça, c’est un des éléments essentiels de la réussite d’une embauche.



Et vous impliquez-vous vos salariés dans la démarche de recrutement ?



Si vous avez des difficultés dans la mise en place d’une nouvelle organisation d’entreprise plus performante, n’hésitez pas à me contacter pour que nous en discutions sur http://www.so-creativeconsulting.com.



Pour aller plus loin :  

           

lundi 24 février 2014

Pourquoi et comment nouer des partenariats profitables



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L’union fait la force, c’est bien connu. Ce qui est vrai également, c’est que les dépenses qui sont nécessaires à la communication de son savoir-faire ou sur les services qu’on propose sont non négligeables, surtout si on vient de démarrer son activité. Le sujet abordé ici concerne la façon  de communiquer sur son offre de manière productive et à moindre coût.

Alors, comment faire pour communiquer de manière efficace, auprès d’une cible choisie et avec un budget réduit ? La réponse est simple : trouver des partenaires.



Pourquoi il faut trouver des partenaires

La première raison est évidente : qui dit partenaire, dit partage des coûts. Alors si votre entreprise lance un nouveau produit ou service et que vous avez un budget communication proche de zéro, vous avez tout intérêt à trouver des solutions les moins onéreuses possibles.

Ensuite, cela permet de gagner du temps. En effet, on peut toujours monter une campagne de communication autour du lancement du produit ou du service, mais cela coûte de l’argent (et nous ramène donc au point précédent) et cela prend du temps à organiser. Il faut trouver les bons interlocuteurs et ensuite mettre en œuvre le plan de communication.

Enfin, un peu à l’instar des offres groupées, les clients ou les prospects peuvent trouver intéressante l’idée qui consiste à proposer une offre conjointe ou tout au moins à mettre un produit en valeur grâce à un service venant de votre partenaire et réciproquement. Par exemple, vous vendez des tables, si vous trouvez un partenaire qui vend des chaises, tout le monde comprend l’intérêt de regrouper les présentations …

Comment trouver des partenaires

Une fois que vous êtes convaincu de la nécessité de trouver un ou des partenaires, comment le trouver ? La première étape est de définir quelle est votre cible et de chercher des partenaires ayant une cible approchante. Ceci dans l’idée de présenter une offre groupée cohérente.

Lorsque vous avez défini votre cible, vous pouvez commencer à rechercher des partenaires potentiels qui ont la même problématique que vous (peu de budget, cible identifiée, etc..). Pour les contacter, il faut alors utiliser les réseaux professionnels. Soit les réseaux sociaux, soit les sites des incubateurs ou des espaces de co-working dans lesquels sont logées ces entreprises.

Une fois ces partenaires identifiés sur le papier, il faut aller à leur rencontre pour leur proposer votre idée et appliquer ainsi indirectement le principe du lean startup qui consiste à tester vite une idée pour mesurer rapidement si elle est valide ou non. Il ne sert à rien en effet de construire des prototypes sophistiqués ou des versions béta d’applications assez évoluées si ceux que vous avez identifiés comme partenaires potentiels n’en seront finalement pas.

Enfin, chose très importante, il s’agit bien là de trouver des partenaires pour communiquer ensemble mais séparément sur chacun vos produits ou services. Il ne s’agit a priori pas de construire une offre commune. Le principe de ce partenariat est que le produit de l’un mettre en valeur celui de l’autre et réciproquement.


S’associer de manière éphémère avec une autre entreprise pour mettre en valeur les produits de chacun est une idée intéressante et très utile pour les entrepreneurs désargentés. Cela permet de communiquer de manière peu coûteuse tout en proposant un ensemble cohérent qui risque de plaire aux clients potentiels.
Cela peut également permettre de faire des rencontres avec d’autres entrepreneurs et, qui sait, développer des partenariats plus poussés et s’inscrivant sur une durée plus longue …


Et vous, envisageriez-vous de vous associer avec une autre entreprise pour communiquer sur vos offres ?





Si vous souhaitez mettre en place une offre qui puisse être partagée avec d’autres entreprises, nous pouvons nous rencontrer pour définir de manière précise quels sont vos besoins et quels sont les outils qui peuvent compléter cette approche. Rejoignez-moi sur  http://www.so-creativeconsulting.com




Pour aller plus loin :
           

mercredi 19 février 2014

Sachez tenir vos engagements



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Bien que nous soyons dans un pays de droit écrit, de nombreux accords ou engagements sont oraux, basés sur la confiance réciproque. Alors que le non respect d’un contrat écrit est prévu et géré par la loi, le manquement à ses obligations dans le cadre un accord « verbal » peut avoir des conséquences parfois plus grave qu’une amende.

Voici un aperçu de ce qui peut arriver si vous ne tenez pas vos engagements en tant que chef d’entreprise.



Tenir ses engagements avec ses salariés

On peut faire des promesses : faire passer des entretiens individuels avant telle date, faire l’acquisition d’un matériel plus performant, promouvoir un salarié, etc..

On a certes coutume de dire que les promesses n’engagent que ceux qui y croient, mais si vous vous engagez en tant que chef d’entreprise auprès de vos salariés, vous avez une obligation au moins morale, sinon managériale de faire ce que vous avez dit.

En effet, lorsque vous vous engagez envers vos salariés, vous créez un lien fort qui motive de manière quasi-instantanée l’autre : une promotion, un nouveau matériel, des entretiens, toutes ces choses vont permettre au salarié de progresser, de sentir encore mieux intégré dans l’entreprise et donc d’être encore plus impliqué.

On imagine alors sans peine la conséquence d’un non respect de la parole donnée : la crédibilité personnelle du chef d’entreprise s’écroule et la motivation du salarié concerné aussi. Et pour remonter la pente, il va falloir beaucoup de temps et ne plus jamais faillir.

Tenir ses engagements avec ses fournisseurs

Il peut arriver, surtout si elle est en difficulté, qu’une entreprise ait du mal à payer ses fournisseurs à l’heure. Dans ce cas, il faut anticiper le retard de paiement et prévenir son interlocuteur que pour diverses raisons, le règlement de sa facture va être différé.

Cet exercice est cependant très compliqué à réaliser, pour deux raisons :

  • on avoue implicitement à son fournisseur qu’on a des difficultés, avec le risque de propagation de l’information qui va avec
  • on doit fixer une date de règlement qui soit raisonnable pour les deux parties  


Et c’est là que généralement le bât blesse. Pour faire accepter sa requête à son fournisseur, on va être tenté de minimiser l’impact de la mauvaise nouvelle. On va donc lui proposer quelque chose qu’on sait déjà ne pas pouvoir tenir ! Mais on veut lui faire plaisir …

Le problème survient donc à la seconde échéance. Si on ne peut toujours pas le payer, on perd toute crédibilité et même si la liste des excuses possibles est très longue et bien fournie, il sera très compliqué de garder la confiance de son interlocuteur. En d’autres termes, la prochaine fois, il ne sera pas possible de négocier quoi que ce soit …

On va donc se retrouver dans une situation très délicate, surtout si le fournisseur, par « représailles » bloque la livraison des produits que vous lui avez commandés !

Tenir ses engagements avec le Tribunal de Commerce

Sous ce vocable, je regroupe le Tribunal de Commerce, le mandataire judiciaire, l’administrateur judiciaire, etc.. En un mot, toutes les personnes qui sont les interlocuteurs privilégiés du dirigeant dont l’entreprise est sous procédure collective.

S’engager envers l’autorité judiciaire est un acte fort qui peut être le signe d’une personne sérieuse, fiable et maîtrisant ses dossiers. Généralement dans ce cas, les interlocuteurs du chef d’entreprise seront donc enclins à l’aider.

En revanche, s’il y a bien des personnes avec lesquelles il ne faut jamais s’engager à la légère ce sont bien elles. En effet, le fait de s’engager et de ne pas tenir ce qu’on a dit peut être perçu comme de l’amateurisme ou comme la volonté de cacher des choses. Dans les deux cas, il y a un risque élevé que la liquidation de l’entreprise soit prononcée rapidement.

Alors, quels engagements prendre ?

Dans les quelques cas qui ont été évoqués plus haut, il y a une constante : le fait de ne pas tenir ses engagements peut avoir des conséquences très importantes et mener à une situation pire que celle d’avant.

Il faut donc réfléchir à deux fois avant de prendre des engagements. Tout d’abord parce que s’engager signifie prendre acte devant témoin que des choses vont être faites. Ensuite, une fois que vous vous serez engagé(e), vous devrez suivre personnellement l'avancée des actions et tenir votre interlocuteur informé. Ainsi, ce dernier verra que vous suivez le dossier et que votre engagement est toujours valable !



Alors, si vous êtes confronté(e) à la situation où vous devez vous engager, n’hésitez pas à remettre votre décision à un peu plus tard, le temps pour vous de peser le pour et le contre et être certain(e) que vous serez en mesure de tenir vos promesses.


Et vous, avez-vous parfois tendance à vous engager à la légère ?



Si vous avez besoin de conseils pour mesurer les conséquences de décisions que vous pourriez être amené à prendre pour votre entreprise, rencontrons-nous pour en discuter. http://www.so-creativeconsulting.com



Pour aller plus loin :


           

lundi 17 février 2014

4 étapes clefs pour garder le focus !



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Lorsqu’on se fixe un objectif à atteindre, le plus difficile est de rester concentré sans se laisser perturber par des éléments extérieurs.
Pourtant, si l’objectif qu’on s’est fixé est difficile et ambitieux, les tentations sont grandes de faire autre chose de plus agréable. Par exemple, si on se fixe comme tâche de réaliser pour la fin de la semaine la grille tarifaire pour les produits phares de l’entreprise, il est très facile de trouver d’autres activités plus ludiques et moins ennuyeuses.

Alors, comment faire pour garder le focus sur ses objectifs ?



Définir clairement son objectif

En effet, un objectif doit être mesurable et précis. Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra savoir s’il est atteint ou non et qu’on pourra mesurer le degré d’avancement.

Pour cela, il faut donc passer un peu de temps au préalable dans le but de bien formuler son objectif. On doit définir le délai dans lequel il doit être atteint, le quantifier et surtout fixer les limites de ce qu’on veut faire. Si ces trois points ne sont pas clairement définis, on risque d’avoir un but général et vague qui ne sera jamais vraiment atteint.

Si je reprends l’exemple précédent, je me fixe la réalisation de la grille tarifaire pour 6 produits pour la fin de la semaine, la grille contenant les tarifs pour les dimensions allant de A à B.

Décomposer l’objectif

Le risque si l’objectif est trop ambitieux ou trop lointain, est qu’on s’accorde des moments de digression en se disant qu’après tout, une heure passée à lire ses emails et à y répondre n’aura finalement que peu d’impact sur l’objectif final.
Erreur ! Car cette heure peut rapidement se transformer en deux puis quatre heures, puis entraîner d’autres choses et au final l’objectif ne sera jamais atteint !

Pour éviter cela, il faut décomposer l’objectif en sous-objectifs plus rapides à atteindre et moins coûteux en temps. On sera ainsi moins tenté de faire autre chose car le sous-objectif est proche et parfaitement réalisable ce qui le rend moins contraignant.

La réalisation de la grille tarifaire des 6 produits pourra par exemple être décomposée en 6 sous-objectifs consistant en une grille par jour. Cela est parfaitement gérable intellectuellement parlant et permettra de se concentrer réellement sur cette tâche.

S’accorder des récompenses

Certaines tâches à accomplir sont loin d’être passionnantes et c’est la raison pour laquelle on a tendance à vouloir les repousser au profit de tâches plus ludiques ou agréables.

Pour contrer cette tendance, il faut donc s’accorder des récompenses à chaque fois qu’une étape est franchie. Cela va permettre de décompresser et surtout de se donner du courage pour la suite. Bien entendu, ces moments de détente doivent également être bordés dans le temps sinon, on perdra l’objectif initial de vue.

Ainsi, à chaque fois qu’une grille tarifaire sera terminée, je pourrai m’accorder du temps libre pour faire une chose qui me plaît.

Mesurer le chemin parcouru

Pour se motiver et pour réaliser qu’on a progressé, rien de tel que de noter régulièrement le chemin parcouru.

Cela permet en outre de garder le focus sur l’objectif car en notant ce qu’on a réalisé, on fait face implicitement à ce qui reste à faire. Pour cela, rien de tel qu’un liste de choses à faire (to do list) sur laquelle on va noter tous les sous-objectifs et les rayer au fur et à mesure qu’ils seront atteints.



Le plus difficile lorsqu’on se fixe des objectifs à soi-même est de les atteindre sans se laisser distraire par d’autres événements. Moins l’objectif à atteindre sera intéressant, plus on aura tendance à vouloir faire autre chose. Or, certaines tâches sont très importantes pour la bonne marche de l’entreprise, il faut donc les réaliser, même si elles ne sont pas passionnantes … Il faut donc être capable de garder le focus pour y arriver !


Et vous, arrivez-vous à rester concentré sur vos objectifs ?





Si vous souhaitez que nous définissions ensemble quels objectifs vous devez vous fixer en tant que chef d’entreprise et comment mettre concrètement en œuvre ce qui est décrit plus haut dans cet article, contactez-moi sur http://www.so-creativeconsulting.com




Pour aller plus loin :
Q            

mercredi 12 février 2014

Market place ou site marchand ?



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Vous avez décidé de lancer un nouveau produit et vous souhaitez diffuser cette information et toucher un maximum de personnes susceptibles de l’acheter. Pour cela, vous disposez de plusieurs moyens, un d’entre eux étant la commercialisation de ce produit via internet.

Seulement voilà, vous êtes face à un dilemme : faut-il passer par une market place du type Amazon ou Price Minister ou faut-il disposer de son propre site marchand ?
Bien entendu, chaque approche a ses avantages et ses inconvénients, qui ne sont d’ailleurs pas des plus et des moins absolus car tout dépend de ce que vous cherchez à vendre et à qui …



Les market places

Ce terme anglais n’est ni plus ni moins que la traduction de place de marché, avec tout ce que cela sous-entend : il s’agit d’une place sur laquelle vont se retrouver plusieurs commerçants, certains vendant la même chose que vous, d’autres vendant des produits qui n’ont absolument rien à voir avec les vôtres.

Le gros avantage des places de marché est qu’elles sont des références, un peu comme les Foires du moyen-âge qui étaient tellement réputées que les gens parcouraient des kilomètres pour y aller. En effet, en un lieu unique on pouvait trouver de tout et à des prix parfois très intéressants.

Vu depuis le commerçant et donc de l’entreprise qui vend son produit, c’est l’assurance d’être en contact potentiel avec un très grand nombre de personnes car on joue surtout sur la notoriété de la place de marché. C’est donc idéal si votre marque est naissante ou que votre entreprise n’est pas connue. 

L’inconvénient est que généralement, vous avez un tout petit stand et même si beaucoup de monde passe sur la place, il faut quand même être visible, surtout si vous avez des voisins concurrents qui sont plus gros que vous.

Les sociétés comme Amazon ou Price Minister vont donc vous aider à être un peu plus visible et vont vous proposer des solutions clef en main moyennant finance, mais il faut bien admettre que les tarifs sont très raisonnables. Les market places sont donc idéales pour les petits budgets.

Le site web marchand

Si je poursuis l’analogie avec la place de marché, on peut considérer que le site web marchand est un petite boutique située dans une petite rue, souvent à l’écart des grands axes. Conséquence : à moins d’être connu, il y a peu de chance que les gens viennent chez vous …

Pour être visible et faire en sorte que les visiteurs viennent vous rendre visite et ressortent de chez vous avec un panier plein, il faut appliquer certaines règles simples :

  • avoir un ou des produits suffisamment spécifiques et  attirants pour que les gens aient envie de les avoir
  • faire savoir que vous existez dans cette petite rue
  • communiquer en permanence pour montrer que vous vivez et que si les gens ne viennent pas maintenant chez vous, ils le regretteront.


Mais ce qui est vrai pour une petite boutique dans une petite rue non passante d’une ville, l’est un peu moins sur la toile car en réalité il existe des millions de petites rues non passantes et des millions de petites boutiques. Alors comment faire pour être visibles malgré tout ?

Il y a beaucoup de techniques comme le SEO qui permet d’être visibles (ou au moins essayer de l’être) depuis les moteurs de recherche.  Je pense qu’en fait la meilleure façon d’être visible est de mixer toutes les techniques à sa disposition, en adaptant au monde d’internet ce qui se passe dans la vie d’une petite boutique, et c’est ce que j’ai décrit plus haut (produits spécifiques, communication auprès de relais efficaces, etc.).

Le véritable problème est en fait le coût de mise en œuvre et de gestion de ce site car si on veut une communication efficace se basant sur des outils performants, il va falloir casser sa tirelire … Sans être certain que cela fonctionne vraiment !

Alors, que choisir ?

On l’a vu, les deux solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients. Quelques règles simples issues du lean startup d’Eric Ries ou du Business Model Canvas d’Alexander Osterwalder peuvent vous aider.

Première étape : savoir à qui on veut vendre ce produit. Connaître son ou ses segments de clientèle est fondamental : on ne vend pas des réfrigérateurs au Pôle Nord …

Deuxième étape : déterminer quels sont les usages des segments de clientèle considérés, quelles sont les difficultés qu’ils ont lors de la mise en œuvre de ces usages et quels sont les gains qu’ils en retirent.

Troisième étape : les produits et les solutions que vous proposez traitent-ils ces difficultés et améliorent-ils les gains obtenus ?

Quatrième étape : Si votre offre répond à une demande réelle, alors il faut savoir comment vous voulez vous positionner.
En effet, si vous voulez organiser la rareté de votre produit, le site web marchand sera parfaitement adapté car cela renvoie à la petite boutique confidentielle où il FAUT aller pour faire partie du groupe !
Si au contraire vous visez un marché de masse, la place de marché est parfaitement adaptée (ceci n’étant  vrai qu’au démarrage de l’activité, car ensuite, si votre marque est suffisamment développée, vous n’aurez plus besoin de la place de marché pour attirer des millions de personnes !).



Ainsi, tout dépend de ce que vous souhaitez vendre, à qui et comment … Les solutions de la market place ou du site web marchand ne sont pas exclusives l’une de l’autre, elles sont des solutions à mettre en œuvre selon votre besoin.
Par ailleurs, la market place peut être un bon endroit pour tester un produit à moindre frais. Mais attention à l’image que votre produit véhiculera. C’est pourquoi, rien ne vaut une communication adaptée vers vos segments de clientèle cible avec des relais efficaces qui, s’ils sont convaincus par votre produit vous aideront à développer rapidement vos ventes !


Et vous, pour vos nouveaux produits, vous choisiriez quoi ?



Si vous souhaitez lancer un nouveau produit et que vous hésitez entre ces deux moyens de le commercialiser, mon approche lean et la créativité des solutions que je propose pourront vous aider à choisir. Pour cela, contactez-moi sur http://www.so-creativeconsulting.com



Pour aller plus loin :

           

lundi 10 février 2014

Entreprendre c’est savoir prendre des risques



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Tout le monde le dit : la démarche entrepreneuriale ne peut aller sans la notion de prise de risque. Risque de l’inconnu car on démarre une activité sans être assuré du résultat, risque personnel car on peut tout perdre si on se trompe, risque financier car on peut parfois perdre beaucoup d’argent si on apprécie mal un marché.

Ainsi, lorsqu’on se lance dans l’aventure de l’entreprise, on prend un ou des risques. Mais, lorsque l’entreprise existe et qu’elle fonctionne, qu’elle a ses clients et qu’elle se développe « tranquillement », cette notion de prise de risque peut s’estomper. Or, si on se repose sur ses lauriers, il est probable qu’on ne soit plus en mesure de prendre des risques. Pourtant, ce sont parfois ces « paris » qui peuvent faire la différence entre une entreprise qui sombrera dans la tempête et celle qui rebondira.



Embaucher quelqu’un quand tout va mal

Présentée ainsi, cette idée peut paraître saugrenue. Pourtant, si on réfléchit vraiment, on se dit que si l’entreprise va mal, c’est peut-être parce qu’elle est sur une mauvaise voie. Et, parfois, faire venir quelqu’un de l’extérieur peut être salutaire.

Par exemple, une entreprise qui est présente dans le secteur de la sous-traitance et qui dispose pourtant de solutions pouvant plaire à des particuliers pourra prendre le risque d’embaucher un commercial qui développera ce secteur. Mais au fond, quel risque y a-t-il vraiment ?
En l’espèce le plus compliqué est d’expliquer aux autres salariés qu’on va embaucher quelqu’un pour développer un secteur jusque là laissé en friche alors que, peut-être, on a été amené à licencier du personnel quelques mois auparavant.

Le seul vrai risque est que cette réorientation stratégique soit mal perçue …

Investir dans la crise

S’il y a bien une chose à laquelle on ne pense pas spontanément lorsqu’on est en crise, c’est dépenser de l’argent pour acheter du matériel ou un nouvel outil de production. La raison est simple : on ne voit d’abord que la dépense engagée. Or, s’agissant d’un investissement, cela signifie qu’il va y avoir un retour et que les sommes engagées vont en réalité permettre un développement de l’activité.

Là encore il ne faut pas s’arrêter aux évidences basiques mais bien se projeter et mesurer les conséquences positives de l’investissement. Une fois qu’on dispose de tous les chiffres en main, il faut les expliquer à l’ensemble du personnel pour qu’il adhère à cet investissement.

Lancer de nouveaux produits alors que ce n’est pas a priori justifié

L’entreprise dispose d’une gamme de produits dont les process de fabrication et dont la commercialisation sont bien maîtrisés ? Il faut en profiter pour lancer de nouveaux produits qui n’ont pas forcément grand-chose à voir avec ceux-ci mais qui utilisent par exemple un savoir-faire de l’entreprise.

Il vaut mieux se lancer quand les choses vont bien plutôt que d’être au pied du mur pour le faire. Cela limite les conséquences d’un échec.

Quant au risque associé, il peut être mesuré en appliquant certains principes comme ceux du lean startup : démarrer vite avec un prototype pour savoir si cela vaut la peine ou non d’aller plus loin.

Changer son Business Model en risquant de perturber ses clients

Le monde bouge très vite et les habitudes prises par les clients aussi.

Prendre des risques, c’est aussi changer sa relation à ses clients en modifiant par exemple la façon qu’on a de lui vendre ses produits ou services. On peut ainsi passer de l’achat d’une licence à un fonctionnement de type SaaS (Software as a Service, modèle où le logiciel est non plus installé sur le poste de l’utilisateur, mais sur un serveur distant).
Le risque est que les clients n’adhèrent pas, mais on peut limiter ce risque en leur posant la question avant et en les faisant participer à la migration d’un Business Model à un autre.



La notion de risque est inhérente au statut d’entrepreneur. Mais il y a une différence entre prendre des risques inconsidérés et modifier, parfois de manière forte, sa façon de travailler, de produire ou de vendre.
Je pense que la meilleure façon de procéder est de mettre ses salariés et ses clients dans la boucle de décision, de les impliquer, ce qui va permettre non seulement de limiter les risques, mais également de trouver des solutions originales qui correspondront à de vrais besoins.


Et vous, êtes-vous prêts à prendre des risques dans votre entreprise ?



Si vous avez besoin d’accompagnement pour définir une nouvelle stratégie ou modifier votre façon de fonctionner en interne, contactez-moi sur http://www.so-creativeconsulting.com, je vous aiderai à trouver des réponses créatives à vos interrogations.



Pour aller plus loin :      

           

mercredi 5 février 2014

4 points essentiels pour réussir ses entretiens individuels



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Qu’il s’agisse de faire passer des entretiens d’évaluation en fin d’année, des entretiens individuels après la reprise d’une entreprise ou une réorganisation importante, à chaque fois le même rituel s’opère, offrant un moment privilégié d’échange entre le chef d’entreprise ou son encadrement et les salariés.

Car l’entretien individuel a cela de particulier, c’est qu’il est individuel ! C’est-à-dire qu’il n’y a pas de témoins et que les deux interlocuteurs peuvent donc aborder des sujets qui ne concernent qu’eux sans que cela soit répété, déformé et mal interprété.



Pourtant, si on veut tirer pleinement avantage de cet échange particulier, il faut garder en tête 4 points importants :

  • un entretien individuel se prépare
  • un entretien individuel doit avoir un but précis
  • un entretien individuel doit permettre de fixer des objectifs mesurables
  • un entretien individuel doit avoir un suivi


1/ Préparer un entretien individuel

Comme toute entrevue, un entretien individuel doit se préparer. Et ce sont les deux parties qui doivent le préparer. A cette fin, le chef d’entreprise (ou le cadre qui le représentera) devra au préalable donner au salarié concerné un document qui résume les sujets qui seront abordés lors de la discussion.

Le but est que chacun arrive avec quelque chose à dire et avec déjà des idées et des propositions réfléchies. Cela rendra l’entretien beaucoup plus efficace et cela montrera au salarié qu’on considère cet entretien comme un moment privilégié et non pas comme une obligation dont on souhaite se débarrasser au plus vite !

2/ Avoir un but précis

Les moments où un salarié et son supérieur peuvent échanger sont rares. Il n’est donc pas question que le temps de l’entretien soit passé à discuter de la pluie et du beau temps, ou des problèmes familiaux de chacun.

Il y a en réalité deux buts dans un entretien :

  • écouter ce que le salarié a à dire : il peut vouloir suggérer des améliorations, poser des questions sur son devenir, sur la stratégie de l’entreprise, etc.
  • passer des messages clairs en prenant le temps de bien les reformuler pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur leur contenu.


Le but de cet échange est de permettre à chacun d’exprimer complètement son point de vue et ses demandes. Il ne faut donc pas hésiter à relever les points positifs comme les points négatifs. C'est en effet souvent le plus difficile à faire, mais savoir dire à un salarié qu'il n'a pas été bon à telle occasion est non seulement une marque de respect pour lui, car on considère qu'il peut mieux faire, mais encore le moyen d'éviter les non-dits qui finissent par créer de véritables problèmes.

3/ Fixer des objectifs mesurables

L’objectif peut concerner le salarié directement ou être plus général et concerner un secteur de l’entreprise ou l’entreprise elle-même. Mais dans tous les cas, il doit être mesurable et assorti de la liste des moyens qu’il est envisagé de mettre à disposition du salarié pour qu’il y parvienne.

L’objectif doit être mesurable car il faudra pouvoir évaluer s’il sera atteint ou non. En effet, dire par exemple à un salarié « nous devons nous développer dans le secteur des particuliers » n’a pas beaucoup de sens. En revanche « nous devons réaliser un CA de X € d’ici à 12 mois avec une rentabilité de 10% sur le secteur des particuliers » est beaucoup plus sensé. Il sera ensuite aisé de mettre en place la métrique mesurant le chemin parcouru.

Par ailleurs, le fait de fixer des objectifs mesurables est une façon d’impliquer le salarié car en lui disant pourquoi l’objectif à atteindre doit être d’un niveau donné, cela permet d’expliquer la situation de l’entreprise, les enjeux, etc..

4/ Avoir un suivi

Il ne faut pas croire que tout s’arrête lorsque le salarié quitte le bureau dans lequel s’est déroulé l’entretien. Au contraire, on pourrait presque dire que c’est maintenant que tout commence.

En effet, lors de l’entretien, la situation de l’entreprise a été évoquée, la stratégie expliquée, les remarques ou les demandes du salarié prises en compte, et des objectifs ont été fixés. Mais il faut maintenant suivre tout cela et montrer au salarié que ce qui a été dit sera suivi de faits.

Généralement, je préconise la mise en place d’un point mensuel, mais cette fois-ci non pas sous la forme d’entretiens individuels, mais sous la forme d’une présentation générale devant l’ensemble des salariés.

Ce genre de suivi est très utile lorsque l’entreprise traverser une crise car il permet de donner toutes les informations nécessaires aux salariés ce qui évite les bruits de couloir et permet de les impliquer davantage.


Les entretiens individuels sont donc parfaitement nécessaires pour la bonne marche de l’entreprise car ils sont des moments privilégiés d’échange entre le salarié et son supérieur. Ils sont un des outils à la disposition du chef d’entreprise pour augmenter l’engagement et l’implication de ses salariés. Il ne faut donc pas en faire l’économie, surtout si l’entreprise traverse une crise importante.


Et vous, faites-vous passer des entretiens individuels à vos salariés ?



A tout moment une entreprise peut vouloir mettre en place des entretiens individuels pour fluidifier la communication entre la direction et les salariés. Je peux vous accompagner dans la mise en place de tels entretiens grâce à l’expérience que l’ai acquise par des années de pratique. N’hésitez pas à me contacter sur http://www.so-creativeconsulting.com pour en savoir plus !



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