lundi 10 février 2014

Entreprendre c’est savoir prendre des risques



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Tout le monde le dit : la démarche entrepreneuriale ne peut aller sans la notion de prise de risque. Risque de l’inconnu car on démarre une activité sans être assuré du résultat, risque personnel car on peut tout perdre si on se trompe, risque financier car on peut parfois perdre beaucoup d’argent si on apprécie mal un marché.

Ainsi, lorsqu’on se lance dans l’aventure de l’entreprise, on prend un ou des risques. Mais, lorsque l’entreprise existe et qu’elle fonctionne, qu’elle a ses clients et qu’elle se développe « tranquillement », cette notion de prise de risque peut s’estomper. Or, si on se repose sur ses lauriers, il est probable qu’on ne soit plus en mesure de prendre des risques. Pourtant, ce sont parfois ces « paris » qui peuvent faire la différence entre une entreprise qui sombrera dans la tempête et celle qui rebondira.



Embaucher quelqu’un quand tout va mal

Présentée ainsi, cette idée peut paraître saugrenue. Pourtant, si on réfléchit vraiment, on se dit que si l’entreprise va mal, c’est peut-être parce qu’elle est sur une mauvaise voie. Et, parfois, faire venir quelqu’un de l’extérieur peut être salutaire.

Par exemple, une entreprise qui est présente dans le secteur de la sous-traitance et qui dispose pourtant de solutions pouvant plaire à des particuliers pourra prendre le risque d’embaucher un commercial qui développera ce secteur. Mais au fond, quel risque y a-t-il vraiment ?
En l’espèce le plus compliqué est d’expliquer aux autres salariés qu’on va embaucher quelqu’un pour développer un secteur jusque là laissé en friche alors que, peut-être, on a été amené à licencier du personnel quelques mois auparavant.

Le seul vrai risque est que cette réorientation stratégique soit mal perçue …

Investir dans la crise

S’il y a bien une chose à laquelle on ne pense pas spontanément lorsqu’on est en crise, c’est dépenser de l’argent pour acheter du matériel ou un nouvel outil de production. La raison est simple : on ne voit d’abord que la dépense engagée. Or, s’agissant d’un investissement, cela signifie qu’il va y avoir un retour et que les sommes engagées vont en réalité permettre un développement de l’activité.

Là encore il ne faut pas s’arrêter aux évidences basiques mais bien se projeter et mesurer les conséquences positives de l’investissement. Une fois qu’on dispose de tous les chiffres en main, il faut les expliquer à l’ensemble du personnel pour qu’il adhère à cet investissement.

Lancer de nouveaux produits alors que ce n’est pas a priori justifié

L’entreprise dispose d’une gamme de produits dont les process de fabrication et dont la commercialisation sont bien maîtrisés ? Il faut en profiter pour lancer de nouveaux produits qui n’ont pas forcément grand-chose à voir avec ceux-ci mais qui utilisent par exemple un savoir-faire de l’entreprise.

Il vaut mieux se lancer quand les choses vont bien plutôt que d’être au pied du mur pour le faire. Cela limite les conséquences d’un échec.

Quant au risque associé, il peut être mesuré en appliquant certains principes comme ceux du lean startup : démarrer vite avec un prototype pour savoir si cela vaut la peine ou non d’aller plus loin.

Changer son Business Model en risquant de perturber ses clients

Le monde bouge très vite et les habitudes prises par les clients aussi.

Prendre des risques, c’est aussi changer sa relation à ses clients en modifiant par exemple la façon qu’on a de lui vendre ses produits ou services. On peut ainsi passer de l’achat d’une licence à un fonctionnement de type SaaS (Software as a Service, modèle où le logiciel est non plus installé sur le poste de l’utilisateur, mais sur un serveur distant).
Le risque est que les clients n’adhèrent pas, mais on peut limiter ce risque en leur posant la question avant et en les faisant participer à la migration d’un Business Model à un autre.



La notion de risque est inhérente au statut d’entrepreneur. Mais il y a une différence entre prendre des risques inconsidérés et modifier, parfois de manière forte, sa façon de travailler, de produire ou de vendre.
Je pense que la meilleure façon de procéder est de mettre ses salariés et ses clients dans la boucle de décision, de les impliquer, ce qui va permettre non seulement de limiter les risques, mais également de trouver des solutions originales qui correspondront à de vrais besoins.


Et vous, êtes-vous prêts à prendre des risques dans votre entreprise ?



Si vous avez besoin d’accompagnement pour définir une nouvelle stratégie ou modifier votre façon de fonctionner en interne, contactez-moi sur http://www.so-creativeconsulting.com, je vous aiderai à trouver des réponses créatives à vos interrogations.



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