samedi 29 septembre 2012

Bien connaître ses clients est fondamental



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La lecture récente de deux articles d'une part de Kim Auclair sur le site de Niviti intitulé "Augmenter la visibilité de vos publications sur les médias sociaux" et d'autre part de Dave sur le Blog du Marketing Internet intitulé "Apprendre à connaître vos clients" m'a conduit à me poser la question de la relation qu'une entreprise doit avoir avec ses clients.


Tout le monde sait que sans client, une entreprise n'existe pas puisque par essence, une entreprise est là pour fournir des biens ou des services à des clients.

Seulement, le monde étant ce qu'il est, il est nécessaire de bien comprendre quels sont les besoins et les demandes actuelles des gens qui le composent, faute de quoi, l'entreprise finira par offrir des produits ou des services qui ne serviront plus ou pas assez de client pour qu'elle vive.

Mais, il est aussi nécessaire d'anticiper ces demandes et besoins, car il faut toujours un certain temps à une entreprise pour s'adapter à son marché et il n'y a rien de pire que d'arriver trop tard et constater que la place est déjà prise. C'est un peu comme sur une place de marché où le marchand qui arrive à 10h du matin a moins de chances de vendre quelque chose que ceux qui sont là depuis 7h ...

Dans les deux cas donc, il faut connaître ses clients.


Les connaître à un instant donné permettra de s'assurer que ce qui proposé par l'entreprise correspond au besoin. Certes, l'analyse des ventes est un point de vue, mais il doit être complété par une analyse des besoins des clients. En effet, le fait que des ventes soient en baisse ne signifie pas forcément que des concurrents sont en train de rafler le marché, mais peut-être que l'offre n'est pas totalement adaptée à la demande. J'en veux pour preuve ce qui se passe actuellement avec les fabricants automobiles français qui voient leurs ventes s'effondrer alors que les fabricants outre-Rhin n'ont jamais autant vendu. Dans ce cas précis, ce n'est pas que les gens achètent moins de voiture, mais qu'ils achètent des voitures qui correspondent davantage à leurs attentes.

Cette analyse des clients actuels se fait d'abord par les commerciaux qui sont sur le terrain et qui peuvent remonter des informations, mais peuvent également se faire par le biais d'outils comme des sondages.

Mais il faut aussi être en mesure d'anticiper leurs besoins


Mais ce qui est vrai un instant ne le sera probablement plus dans 1, 5 ou 10 ans. Il est donc vital pour une entreprise d'anticiper ces changements de goûts ou de besoins de leurs clients. Pour cela il faut leur demander ce qu'ils aiment aujourd'hui et essayer d'imaginer les évolutions sociétales.

Le rôle de cabinets de tendances, de consultants spécialisés ou de cabinets de design, est précisément de proposer des pistes de développement La validation de ces hypothèses se faisant ensuite grâce à des études précises et des tests.



Dans tous les cas, cela signifie que l'entreprise devra être à l'écoute des clients présents et futurs et être ouverte sur le monde afin de mesurer les changements qui pourraient affecter ses produits ou services. Il faut aussi qu'elle soit prête à s'adapter à ce que les clients lui demandent. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui où grâce aux réseaux sociaux, une entreprise peut être en relation directe avec son client.

Si au contraire, elle reste fermée au monde et vérouillée sur ses certitudes, elle court un grand danger !



Et vous, que faites-vous pour connaître vos clients et leurs besoins ?

Pour aller plus loin : 
           

jeudi 27 septembre 2012

3 bonnes raisons pour un dirigeant d'avoir un coach



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On a très souvent parlé de la solitude du dirigeant quand il doit prendre des décisions importantes ou quand il doit gérer une situation de crise. Mais on parle moins de l'enfermement dans lequel il peut vivre du fait de reproduire perpétuellement les mêmes schémas de fonctionnement.

Il a donc clairement le choix entre agir seul (ou entouré par une équipe interne) et agir avec un coach, qui peut être un coach en management, un coach en business ou un coach en leadership. Il a également le choix entre continuer à vivre sa vie, au risque un jour de ne pas pouvoir faire face à une difficulté majeure, et prendre un coach qui va lui permettre de devenir plus compétent en se connaissant mieux lui-même et en apprenant à mieux comprendre le monde qui l'entoure.

On notera tout de suite la connotation anglo-saxonne de ces vocables, mais il faut dire que cette façon de fonctionner et ce type de consultant particulier nous provient d'outre-atlantique ...

Mais quels sont au juste les intérêts d'avoir son coach lorsque l'on est dirigeant d'une entreprise ?
 

1) Le chef d'entreprise aura un confident ... ou un punching-ball

Le fait pour un dirigeant d'avoir une personne à qui parler, qui est au courant de la problématique du monde de l'entreprise en général, et de la société dans laquelle il se trouve en particulier, est très important.

En effet, même si les décisions importantes sont de toute façon prises par le dirigeant, il n'en reste pas moins qu'il peut confronter ses idées à quelqu'un d'autre. Ce coach va peut-être jouer à l'avocat du diable mais aussi pourra le conseiller sur tel risque ou telle conséquence possible de la décision et l'aider à se poser les bonnes questions.

En cela, le coaching en management est très important car il permet d'apprendre au dirigeant à gérer non seulement son équipe (on aura dans ce cas plus à faire à du coaching de leadership) en s'affirmant davantage auprès de ses collaborateurs, mais aussi sa stratégie.

Il ne faut pas perdre de vue en effet qu'un coach est, à la base, un entraîneur, qui est là pour faire gagner son équipe, en l'occurrence, le dirigeant qu'il accompagne. Son rôle de confident ne sera donc que transitoire, le temps pour lui de bien comprendre comment fonctionne l'entreprise, et son dirigeant.

Dans tous les cas, le dirigeant ne sera plus seul.

2) le coach a une culture organisationnelle plus importante et peut donc apporter une aide par analogie

L'aide par analogie est le fait de rapprocher des faits existant dans l'entreprise dans laquelle le coach se trouve avec d'autres faits ou situations vécus antérieurement dans d'autres environnements.

Le coach dispose en principe d'une expérience suffisante pour pouvoir indiquer à son "client" quelles sont les règles de base à suivre s'il veut avoir une chance d'atteindre ses objectifs.

Dans le cas du coaching en management, le dirigeant va apprendre à gérer les différentes situations auxquelles il sera confronté. En général, les mêmes causes produisant les mêmes effets, l'expérience du coach lui permettra de connaître au moins les erreurs à ne pas faire.

Dans le cas du coaching de leadership, le coach sera en mesure de former le dirigeant pour que celui-ci affirme son autorité sur ses collaborateurs. Le pendant pour gérer les relations d'affaire sera apporté par le coaching en business.

Dans tous les cas, on aura donc pour le dirigeant, la possibilité de disposer d'informations, de méthodes qui auront été appliquées ailleurs et dont on peut mesurer l'efficacité. Ces méthodes n'auraient pas été accessibles par le dirigeant sans coach car non seulement il est généralement débordé et ne peut donc pas s'intéresser à ce qui se passe ailleurs, mais en plus, il est souvent tenté de reproduire les schémas que sa propre histoire lui ont enseigné.

3) Le coach est extérieur à l'entreprise et n'a donc pas de passif relationnel

Une chose très importante et à ne pas négliger : le coach peut être amené à entrer en relation avec certains collaborateurs du dirigeant.

Pour que sa démarche soit efficace, il est nécessaire qu'il n'ait pas de passif relationnel avec qui que ce soit, sinon cela aurait un impact sur sa mission.

De la même façon, le fait de ne pas avoir une histoire commune avec certaines personnes de l'entreprise, permettra au coach de conseiller le dirigeant en toute objectivité. C'est d'ailleurs souvent cette objectivité qui fait défaut chez le dirigeant seul car il ne peut s'empêcher d'ajouter des ingrédients irrationnels dans ses décisions.




Pour conclure, on peut donc dire que ce soit du coaching en management, du coaching en leadership ou du coaching en business, il y a un énorme avantage pour le dirigeant à se faire aider car le monde étant en perpétuelle évolution, il ne peut pas à la fois gérer l'histoire de l'entreprise avec ses habitudes et son avenir.
Par ailleurs, l'objectif est que le dirigeant sorte grandi de cette phase, qu'il ait appris à transformer ses faiblesses en forces. En un mot, qu'il devienne plus performant !


Et vous, avez-vous déjà utilisé les services d'un coach ?

Si cet article vous a plu ou vous a été utile, et si vous souhaitez bénéficier des services et de l'aide d'un coach, contactez-nous sur Creative Consulting et une fois que nous aurons pu identifier la nature précise de votre besoin, nous pourrons vous mettre en relation avec un coach partenaire.


Pour aller plus loin :

           

mardi 25 septembre 2012

Pourquoi se plaindre des réunions mais continuer à en organiser ?



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Une nouvelle réunion doit démarrer à laquelle vous devez assister ! Encore une journée pendant laquelle vous ne ferez rien ! Ces remarques sont courantes au sein des entreprises, mais pourtant, il y a toujours autant de réunions ...

Certes, l'apparition des téléconférences et des vidéoconférences a un peu changer la donne mais les rassemblements continuent à se produire régulièrement.

En 2008, une étude réalisée par l'université de Caroline du Nord, Charlotte (Steven Rogelberg) a constaté que même si 50% des participants se plaignent des réunions, plus de 60% de ces râleurs concèdent qu'en fait cela ne les dérange pas d'y assister !
Encore plus étonnant, c'est le résultat de cette étude qui montre que, pour la majorité, la journée idéale doit contenir au moins une réunion.



Alors, comment expliquer cette différence ?


1) Les réunions ont une vocation sociale

En fait, ce n'est pas tant la réunion qui est importante, c'est ce qui se passe avant et après la réunion.

Avant la réunion, vous sortez de votre bureau, croisez des collègues, discutez avec eux (par forcément de la réunion d'ailleurs) puis vous détendez les jambes en vous rendant dans la salle.

Après la réunion, surtout si elle se termine vers midi ou en fin de journée, c'est le moment de discuter de sujets divers avec les participants de la réunion. Vous n'avez jamais remarqué que dès lors que l'organisateur de la réunion indique qu'elle est terminée, alors les participants se mettent à parler entre eux de tout et de rien, comme si toute la pression de la réunion disparaissait instantanément ?

2) Les réunions sont un temps de remplissage

Cet usage de la réunion se retrouve surtout dans les grandes organisations.

En fait, il arrive que vous ne soyez pas franchement débordé certaines journées. Dans ce cas, la présence dans une réunion vous occupe et justifie en quelque sorte votre présence dans l'entreprise.

D'ailleurs, ce sont souvent les plus assidus aux réunions, ceux qui posent le plus de questions, comme s'ils voulaient la faire durer le plus longtemps possible, qui sont doute les moins occupés en temps normal. Ce sont ces personnes qui, lorsqu'on les croise vous disent qu'ils sont "débordés" ...

3) Les réunions ont un rôle d'adoubement

Lorsqu'un bachelier devenait chevalier, il était reçu par son parrain qui lui remettait son épée et ses éperons.

Les temps ont changé, mais il est resté quelque chose de ce rituel dans les réunions où de jeunes cadres ambitieux sont ravis de se retrouver en réunion avec toute l'équipe d'un projet, ou le top management de l'entreprise. Cela leur donne une occasion de se faire connaître (et reconnaître) par leurs pairs, et ainsi de renforcer leur niveau d'engagement dans l'entreprise !

Bien entendu, le jeune loup espèrera secrètement participer à ces réunions dont il dénigrera l'existence officiellement ...

4) Les réunions sont un lieu de communication

Un point important, est que les réunions et les "off" qui les entourent sont un lieu et un moment privilégié pour la direction pour faire passer des messages.

Je me souviens de certaines réunions où des discussions avec certaines personnes de la direction de l'entreprise permettaient d'être informé avant tout le monde de choix stratégiques de l'entreprise ou de décisions importantes.

La direction de l'entreprise peut d'ailleurs utiliser ces réunions pour passer des messages à ses collaborateurs zélés qui se feront un malin plaisir d'appliquer le principe de viralité au sein de la société !

 

Alors, comment faire ? 

Si vous souhaitez utiliser les avantages des réunions en en ôtant les inconvénients, vous devrez favoriser les réunions brèves et sans ordre du jour particulier.
Cela vous permettra de vous montrer à vos collaborateurs, de faire un point sur les affaires en cours, d'échanger sur la stratégie de l'entreprise et de fixer de manière informelle quelques objectifs sous la forme de défis à relever.

Ainsi, vous pourrez en apprendre beaucoup sur le travail de chacun, tout en offrant un moment de communication avec vos collaborateurs, et en gardant suffisamment de temps pour vous consacrer à votre travail !

Et vous, comment gérez-vous vos réunions ?

Pour aller plus loin : 

           

dimanche 23 septembre 2012

Une tomate et Eisenhower pour bien s'organiser !



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Un chef d'entreprise est en permanence confronté à un grand nombre de choses à faire.

Que ce soit des réunions avec ses clients, avec ses fournisseurs, avec ses banquiers, des réunions internes, des réunions avec ses associés, ou encore des choses plus personnelles, le dirigeant dune entreprise, plus que toute autre personne sans doute, a besoin d'avoir une organisation personnelle sans faille s'il veut s'en sortir.


Bien entendu, dans les grandes entreprises, tout cela est géré par un ou une assistant(e) personnel et l'arrivée des ordinateurs et des applications dédiées à ce genre de tâches complète le tout.

Mais dans les petites structures, le chef d'entreprise doit s'organiser seul.

Il est donc victime de ce que je nommerais le syndrome de la compression temporelle. Il peut également être tenté de faire passer les choses qu'il juge intéressantes avant les autres (un des symptômes de la procrastination ...).

Une seule solution à cela, faire appel à Eisenhower et utiliser une tomate ...

1) Le syndrome de compression temporelle

Ce syndrome peut très bien s'expliquer par un exemple.

Imaginons que vous ayez le choix entre recevoir 100 € tout de suite ou 110 € dans un mois ? Vous allez vraisemblablement choisir de prendre les 100 € tout de suite !
Imaginons maintenant que vous ayez le choix entre recevoir 100 € dans un an ou 110 € dans un an et un mois ? A ce moment, il y a fort à parier que vous choisissiez les 110 € car vous allez vous dire que comme c'est dans un an, vous n'êtes plus à un mois près !

Et bien, le syndrome de compression du temps c'est cela. Plus les choses semblent éloignées, moins elles semblent avoir un enjeu important.

On comprend alors les conséquences possibles pour un dirigeant qui va donc naturellement favoriser les actions à court terme plutôt que celles de nature plus stratégiques à  long terme.


2) L'art de faire passer des choses intéressantes avant les autres

Une autre tendance, qui se situe à un autre niveau, est de préférer faire passer en priorité les choses qui nous intéressent plutôt que les autres.

Par exemple si on le choix en écrire un rapport de 10 pages, ce qui prendra 4 heures, on préfèrera tous aller au restaurant avec des amis pendant 4 heures.
Le problème est que le rapport doit être rendu dans la journée, alors si on a été au restaurant et qu'on y est resté 4 heures, il va ensuite falloir rester tard pour finir le rapport.

Une anecdote qu'un ami m'a donné pour savoir comment les gens réagissent face à ce genre de choix : faites-leur manger une pizza :
  • il y a ceux qui commencent par le bord, qui est généralement moins bon et qui finissent ensuite par le centre
  • il y a ceux qui commencent par le centre et finissent par les bords (et qui généralement le laissent sans le manger)
  • il y a ceux qui découpent des portions et qui, pour chaque portion agissent comme le premier ou le second mode ...
On aura tout de suite reconnu notre personnage qui a le choix entre passer 4 heures à table avec des amis et rédiger le rapport.

Une partie des gens préfère commencer par les choses agréables puis finir par les choses désagréables plutôt que l'inverse.

Et pourtant, cette façon de proposer n'est pas rationnelle car elle met en jeu des notions de plaisir. En réalité, le véritable enjeu est de sortir de ce mode de fonctionnement et de gérer son temps en termes d'efficacité, d'urgence et d'importance.
  

3) La solution : matrice Eisenhower + méthode Pomodoro

C'est là qu'Eisenhower et la tomate interviennent.

On raconte que pendant la seconde guerre mondiale, Eisenhower qui était le Chef des Armées alliées avait un nombre incalculable de décisions à prendre et était sollicité à longueur de temps par un nombre infini de personnes.
Dans son cas, l'enjeu n'était pas d'ordre émotionnel ou affectif, il était stratégique : il fallait gagner la guerre.

Il a donc entreprise de découper le champ des demandes en 4 catégories :
  • les demandes importantes et urgentes, qu'il fallait donc faire en priorité et que seul lui pouvait gérer
  • les demandes importantes mais pas urgentes, il pouvait donc les gérer lui-même, mais plus tard
  • les demandes peu importantes mais urgentes, qu'il pouvait donc déléguer pour qu'elles soient gérées rapidement
  • les demandes peu importantes et pas urgentes, qui finissaient leur carrière aux oubliettes.
Chaque demande atterrissait donc dans ce qu'on a appelé plus tard la matrice d'Eisenhower :
Cette matrice est donc la première chose à faire pour le dirigeant débordé car elle lui permet de gérer les priorités .
Ensuite, une fois que cela est défini, il faut les exécuter.
C'est donc maintenant que les tomates interviennent.
A la fin des années 1980,  Francesco Cirillo a développé la théorie selon laquelle le meilleur moyen de faire une chose bien est de s'y consacrer entièrement et exclusivement.
Pour garantir que l'on respecte bien ces deux conditions, il n'y a pas d'autre moyen que de limiter notre concentration dans le temps.

La méthode consiste donc à prendre un minuteur et à le programmer sur 25 minutes.
Pendant ces 25 minutes on ne fait que la tâche que l'on s'est fixée (ou plutôt qui a été définie par la matrice d'Eisenhower).
A l'issue des 25 minutes, que la tâche soit finie ou non, on arrête tout et on se détend : quartier libre pendant 5 minutes !

Puis on recommence pendant 25 minutes et ainsi de suite pendant 4 cycles en tout.

A l'issue des 2 heures, on peut alors faire une pause de 15 minutes, puis on recommence.

Pour la petite histoire, Francesco Cirillo, italien d'origine, utilisait comme minuteur, ce que l'on trouvait dans les cuisines à l'époque et qui avait la forme et la couleur d'une tomate ! D'où le nom de Pomodoro, qui signifie Tomate en italien !

Ainsi, lorsque le dirigeant d'une entreprise ou, au sens plus large, d'une organisation veut commencer à gérer efficacement son emploi du temps , de sorte à rendre son action profitable pour son entreprise, il doit :
  • commencer par poser la liste des tâches à faire et des points à traiter dans la matrice d'Eisenhower, le critère étant la profitabilité et le gain attendu
  • s'imposer de traiter les différents points qui auront été jugés importants en suivant la technique Pomodoro

Et vous, comment gérez-vous votre temps ? Avez-vous tendance à vous laisser déborder par des actions moins importantes ? 

Pour aller plus loin :

           

vendredi 21 septembre 2012

7 choses à faire pour être un bon dirigeant



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Dans notre culture occidentale, le chiffre 7 a quelque chose de magique.

Pour autant, le fait d'être un bon dirigeant et donc de faire en sorte que son entreprise se porte bien n'a rien de mystérieux ou de magique. Il existe plusieurs actions à mener ou comportements à avoir pour faire en sorte que son entreprise atteigne ses objectifs.


J'ai donc imaginé 7 qualités essentielles qu'un dirigeant d'entreprise doit avoir qui se traduisent par des actions concrètes dans la vie de tous les jours. Ces actions doivent le mener soit à faire progresser son entreprise, soit à redresser rapidement une entreprise en difficulté .

1) Etre capable d'améliorer ses propres capacités

Le monde est en perpétuel mouvement. Les technologies aussi évoluent. Pire, les façons d'envisager les relations au sein de l'entreprise évoluent.

Aussi, le dirigeant doit se tenir informé de l'évolution de l'écosystème dans lequel évolue son entreprise, mais également de la façon dont les relations qu'il va avoir avec ses collaborateurs vont désormais se passer.

Il existe des coaches spécialisés dans de genre de formation, et le dirigeant avisé devra se faire aider . En effet, si les nouveaux process, les nouvelles normes techniques sont généralement assez aisées à comprendre et à intégrer, ce qui touche aux relations humaines et au marketing, n'est pas forcément intuitif.

2) Etre capable d'investir dans une équipe 

Une fois que le dirigeant aura fait ce travail sur lui-même, qu'il se sera remis en cause et qu'il aura pu appréhender le nouveau monde dans lequel et lui et son entreprise évoluent, il faudra qu'il s'entoure de collaborateurs efficaces et parfaitement en phase avec cette nouvelle vision.

Pour cela, il faudra investir !

Ne serait-ce que pour pouvoir déléguer une partie de son "pouvoir" et se concentrer sur la stratégie. Là aussi, pour certains,il y aura un travail su soi à faire pour accepter de partager ses connaissances et ses informations.

3) Etre capable d'avoir de la reconnaissance envers ses équipes

Une fois les équipes en place, elles viendront renforcer les équipes existantes.

Ces bouleversements dans l'organisation interne passe par plusieurs phases que j'avais décrites récemment dans un article intitulé "la gestion du changement dans les organisations". L'objectif du changement est de gagner de nouveaux marchés, de développer de nouveaux produits, etc.

Toue l'équipe doit donc s'investir et aller d'un seul homme vers l'objectif.

Il est alors clair qu'un élément majeur de motivation de ces équipes est la reconnaissance de la part du dirigeant. Cette reconnaissance peut évidemment être financière, mais souvent, le seul fait d'aller voir les collaborateurs et de les remercier pur le travail qui a été effectué, suffit à garder leur motivation intacte.

4) Etre capable de décider

Même si la prise de décision est un processus risqué car il engage la société toute entière, il est un des éléments consubstantiel à la fonction de dirigeant.

Dans un article récent, je citais l'Empereur Auguste qui disait à ses généraux de se hâter avec lenteur, autrement dit de ne pas prendre de décisions à la va-vite, mais de bien analyser la situation avant de lancer leurs troupes.
Le principe est le même pour le dirigeant. Il doit analyser puis décider.

Cette dernière étape est la conclusion logique de la réflexion antérieure, mais elle est la raison d'être de toute la réflexion.

La capacité à décider est donc bien fondamentale chez le dirigeant qui veut mener son entreprise sur la voie du succès.

5) Etre capable de déléguer

Ce point a déjà été cité plus haut mais il occupe bien une place à part dans ce que doit faire le dirigeant pour être efficace.
En effet, si le dirigeant de l'entreprise doit être sur tous les fronts, il finira non seulement par devenir moins efficace, mais aussi par prendre des mauvaises décisions car celles-ci auront été prises dans l'urgence et sans la prise de hauteur nécessaire.

A l'inverse, si le dirigeant a été en mesure d'investir dans des collaborateurs efficaces et en qui il a confiance, il pourra alors déléguer une partie de son activité "opérationnelle" pour se concentrer sur la stratégie.

Il y a donc une nécessité presque vitale de déléguer.

6) Etre à l'écoute de chacun

Un point important est l'écoute des autres.

Deux raisons à cela :
  • aujourd'hui nous sommes dans une société communicante. Les relations entre individus au sein d'une entreprise sont en train d'évoluer. De la même manière qu'aujourd'hui les marketeurs ont compris qu'ils n'avaient pas DES clients mais PLUSIEURS fois un client, qui en plus donne son avis, les relations entre collègues, en niveaux hiérarchiques sont en train de changer et les collaborateurs donnent leur avis
  • la prise de décision se fait à partir de la synthèse de plusieurs informations provenant soit de l'extérieur, soit de l'intérieur. Et même si l'avis d'un ouvrier de base ne peut pas compter comme celui du Directeur Financier de l'entreprise, tout le monde peut apporter un élément à la réflexion du dirigeant.
Ces deux raisons sont suffisantes à elles seules pour justifier de la nécessité d'être à l'écoute de chacun .

On pourrait par ailleurs ajouter une troisième raison qui est que l'écoute des autres est une des composantes clefs du respect que l'on porte à autrui, et ce respect peut être un bon carburant pour la motivation !

7) Etre capable de transmettre sa vision

Enfin, le dirigeant qui saura communiquer et transmettre sa vision à ses collaborateurs va pouvoir les fédérer et les énergies de chacun vont pouvoir s'additionner.

C'est en effet un des rôles du dirigeant d'entreprise d'insuffler cette énergie auprès de tous ses collaborateurs. Cela participe également à constituer une véritable culture d'entreprise, d'autant plus cohérente qu'elle est issue d'une seule personne.

Il faut donc que le dirigeant soit suffisamment convaincu lui-même de sa vision pour pouvoir la faire partager.



Pour conclure, on peut dire que ce dirigeant parfait n'existe pas, mais si on regarde autour de nous et que l'on considère avec un peu d'attention la personnalité des grands chefs d'entreprise, on va retrouver ces qualités ...

Et vous quel genre de dirigeant êtes-vous ?

Pour aller plus loin :